Il suffit de dire, d'entendre ce mot île
et, aussitôt, des visions d'un paradis terrestre emplissent les yeux.
En ce paradis-là soufflent les alizés, des femmes marchent en ondulant les hanches, traînant le pas, portant sur la tête des paniers débordant de fruits colorés, irréels, sortis du pinceau d'un artiste naïf. Des hamacs languissent dessous des vérandas rayées d'ombre et de soleil. Des cases en bois et tôles barrent le vent, serrent la misère, s'ouvrent et se ferment selon la destinée.
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